Patrick Armerding

Biographie

Armending

Dernier né d’une famille de trois enfants, j’ai vu le jour le 23 décembre 1967 à L’Haÿ-Les-Roses dans le Val-de-Marne en France. Enfant d’un couple de diplomates africains, j’ai très tôt été amené à voyager et plus particulièrement en Afrique. Après quelques belles années en Éthiopie, nous sommes revenues vivre à Paris, en France. J’y ai effectué toutes mes études jusqu’à me consacrer à l’apprentissage du Jazz (composition et arrangement) pendant quatre ans à l’American School of Modern Music.

  

Vingt-trois années de carrière à des postes de responsabilité au sein de diverses sociétés de production musicale et audiovisuelle (Harboiled Entertainment, MCM Africa et Internationale, CASA, The Other Side Of The Brain) m’ont donné l’occasion de développer mes compétences selon trois axes complémentaires : la réalisation artistique, le marketing et la promotion.

Créatif avant tout, je suis dynamique, méthodique, enthousiaste et autonome. Évidemment, la musique demeure une de mes grandes passions, tout comme l’art culinaire. Effectivement, j’aime cuisiner. Je possède un excellent sens relationnel, le goût du challenge et de nouvelles aventures. Ce désir d’exploration m’a poussé à venir m’installer au Ghana en 2011 pour y fonder une société d’organisation événementielle et de consulting en production musicale : PK Brothers Entertainment.

Après deux brillantes années à proposer mes services à divers artistes africains et à plusieurs entreprises basées à Accra et dans la sous-région, j’ai été obligé de délaisser cette profession pour m’occuper de mes parents jusqu’à leurs décès, les deux étant atteints de cancers. 

Suite à leurs disparitions en 2012 et 2013, je me suis lancé dans l’immobilier (rénovation de demeures pour la location). Cette activité professionnelle semblant moins contraignante, elle me permet d’assouvir une de mes passions : l’écriture. 

 

Son interview

PRÉSENTATION DE L’AUTEUR :

Pour commencer, pouvez-vous nous parler un peu de vous, de votre parcours ? 

Je suis le dernier né d’une famille de trois enfants. J’ai vu le jour le 23 décembre 1967 à L’Haÿ-Les-Roses dans le Val-de-Marne en France. Enfant d’un couple de diplomates africains, j’ai très tôt été amené à voyager et plus particulièrement en Afrique. Après quelques belles années en Éthiopie, nous sommes revenues vivre à Paris, en France. J’y ai effectué toutes mes études jusqu’à me consacrer à l’apprentissage du Jazz (composition et arrangement) à l’American School of Modern Music.  

Mon parcours professionnel a débuté il y a environ vingt-cinq ans. Pendant les quinze premières années, j’ai évolué à différents postes de responsabilité au sein de diverses sociétés de production musicale et audiovisuelle (Harboiled Entertainment, MCM Africa et Internationale, CASA, The Other Side Of The Brain). Elles m’ont donné l’occasion de développer mes compétences selon trois axes complémentaires : la réalisation artistique, le marketing et la promotion.

Je me considère avant tout créatif, enthousiaste et curieux de tout. Évidemment, la musique demeure une de mes grandes passions, tout comme l’art culinaire. Effectivement, j’aime cuisiner. Mais c’est le goût du challenge et de nouvelles aventures qui m’a poussé à venir m’installer au Ghana en 2011 pour y fonder une société d’organisation événementielle et de consulting en production musicale : PK Brothers Entertainment.

Malheureusement, l’existence nous rappelle quelques fois à quel point la vie peut être fragile. Après deux années de développement, j’ai été obligé de délaisser cette profession pour m’occuper de mes parents jusqu’à leurs décès, les deux étant atteints de cancers. 

Suite à leurs disparitions en 2012 et 2013, je me suis lancé dans l’immobilier (rénovation de demeures pour la location). Cette activité professionnelle semblant moins contraignante, elle me permet d’assouvir une de mes passions : l’écriture. 

PRÉSENTATION DU LIVRE :

Pourriez-vous m’en dire un peu plus à propos de votre livre ?

Tout à fait… Cependant, je préfèrerais vous le résumer en une seule phrase. C’est l’histoire d’un Africain qui est totalement affecté par le néocolonialisme paternaliste des dirigeants français et qui pense avoir trouvé la solution pour y mettre un terme.

POURQUOI CE LIVRE :

Comment êtes-vous venue à l’écriture de ces livres ?

Je ne me souviens plus exactement, mais je suppose que cela devait être après avoir vu Casino Royale donc certainement vers la fin de l’année 2006. Je venais de voir ce 21èmeopus de la saga des James Bond et j’avais le sentiment d’un vide intérieur. Pourtant j’avais adoré cette production, mais quelque chose m’ennuyait ; allez savoir quoi ? Et c’est seulement le lendemain en me réveillant que j’ai compris ce qui me turlupinait de la sorte : le manque de héros africain dans les films policiers ou les séries d’espionnage. 

Plusieurs années plus tard, en 2013 ou 2014 vint cette polémique comme quoi il était temps qu’un comédien noir endosse le rôle du héros de Ian Fleming. Cette histoire s’amplifia pendant que Pierce Brosnan lors d’une interview considéra qu’Idris Elba serait l’acteur idéal pour reprendre le flambeau. Tout ceci a eu le don de m’énerver, car cela ne se conforme en rien l’œuvre de l’auteur. Ian Fleming a imaginé un personnage de fiction dont le père était un Écossais et la mère, une Suissesse. Pour ma part, j’ai du mal à comprendre comment leur rejeton serait noir. C’est comme si Tom Cruise décidait d’incarner Shaft à l’écran. Si l’on ne respecte plus la plume, à quoi bon écrire…

C’est ainsi que j’ai créé Joe Basianga en me disant qu’un jour peut-être une adaptation cinématographique verra le jour. 

POUR QUI EST CE LIVRE :

À qui s’adresse votre livre ? 

Sincèrement, je pense qu’il plaira à tous les fans de James Bond, mais aussi de la série 24 H Chrono et de la trilogie Jason Bourne. Et il séduira certainement les amateurs de la collection de romans d’espionnage SAS écrite par Gérard De Villiers. 

COMMENT ÉCRIRE UN LIVRE :

Combien de temps cela vous a-t-il pris ?

J’ai commencé en janvier 2015 et j’ai terminé mars 2018. Cela inclut bien sûr les périodes de recherche et de correction.

Vous avez mené des recherches pour écrire ce livre. Comment avez-vous procédé ?

J’ai passé beaucoup de temps à effectuer les recherches. Ne pouvant pas voyager pour des raisons personnelles, je me suis servi d’internet. C’est dingue ce que l’on peut réaliser avec cet outil. Tous les lieux que je décris au détail près dans ce roman ont été découverts et observés sur Google Map au travers de photos et de cartes. 

N’étant réellement pas un écrivain, je ne possédais pas de stratégie et encore moins de discipline d’écriture. Donc tous les jours, dès qu’une idée germait dans mon cerveau, je fonçais à ma table de travail pour allumer mon ordinateur et écrire sans relâche. J’ai passé des journées entières à jongler entre Word et Google Chrome

Avez-vous des sources d’inspiration ? D’autres ouvrages, auteurs, guides…

Plusieurs me viennent à l’esprit dont Le Parfum de Patrick Süskind et Le nom de la Rose d’Umberto Eco. Vous me direz quel est le rapport entre mon roman et ces deux grands chefs d’œuvre de la littérature. Je répondrais en toute modestie que le premier est tout simplement mon livre préféré et le don de Jean Batiste Grenouille a inspiré celui de Joe Basianga. Quant à Umberto Eco, j’admire sa capacité à documenter ses récits. C’est digne d’un travail d’horloger. 

LES DIFFICULTÉS SUR L’ÉCRITURE :

Quelle(s) difficulté(s) avez-vous rencontré pendant l’écriture de ce livre ? Comment les avez-vous surmontées ?

La discipline de travail : 

Je suis quelqu’un de passionné donc si ce n’est pas alimentaire et par conséquent pour payer les factures, j’ai du mal à me mettre au boulot. 

Étant donné que je m’étais essayé à plusieurs reprises à l’écriture, ayant pour résultat que des échecs, il m’en a fallu des heures pour me convaincre de l’intérêt de ce livre. Finalement, j’y ai pris goût, car les recherches sur internet me faisaient découvrir beaucoup de choses. Et plus la trame du récit prenait forme, plus je prenais de plaisir à m’assoir à ma table parce que j’avais l’impression d’être en face d’une série télévisée dont j’étais à la fois l’auteur et le téléspectateur. 

De plus, j’imagine également que toute cette histoire représente une sorte d’exutoire suite aux décès de mes parents. J’y fais allusion au travers de certains personnages.

L’orthographe :

Je pense avoir reçu une claque le jour où ma première correctrice m’a rendu les dix premiers chapitres revus. J’étais tombé directement de mon cocotier dans ma Mercedes. Eh bien, je peux vous assurer que j’y suis vite remonté. Cela a été très difficile à digérer ; deux années de travail parties en fumée. Mais je crois que je ne remercierai jamais autant cette dame parce qu’elle m’a ouvert les yeux. Cela a été l’occasion de réapprendre la langue française et du coup de réécrire plusieurs passages et mêmes chapitres. 

Malheureusement pour des raisons de santé, j’imagine qu’elle n’a pas pu terminer son boulot comme elle l’aurait souhaité et donc la fin des corrections fut un peu bâclée. 

J’ai donc tout repris à l’aide du logiciel Antidote — je conseille vraiment cet outil à tous ceux qui se lancent dans l’écriture — et par la suite, j’ai fait appel à une deuxième correctrice qui m’a redonné de l’espoir. Après avoir fini son travail, elle m’a convaincu de me jeter dans la gueule du lion, les éditeurs.  

LA PUBLICATION :

Quelles ont été vos premières démarches pour publier votre livre ?

En quelques mots, j’ai envoyé un manuscrit en version papier à toutes les maisons d’édition publiant ce type d’ouvrage c’est-à-dire les romans policiers et d’espionnage. Et à ce jour, je n’ai pas reçu une seule réponse positive. Je préfère en rire. ;-)

Pourquoi passer par l’auto-édition ?

Je crois sincèrement que c’est l’avenir de l’édition littéraire. Regardez les outils que les plateformes comme Amazon mettent à disposition des auteurs. Franchement, a-t-on encore besoin de faire appel à un éditeur ? 

DES CONSEILS :

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite écrire et publier un livre ?

Honnêtement, je pense que cette personne doit d’abord aimer la solitude, car elle va devoir se plonger dans son récit. Cela peut même paraître effrayant, parce que la plupart du temps on se retrouve déconnecté de la réalité. Ensuite, un troisième œil semble nécessaire : une correctrice ou un correcteur. La critique d’un véritable professionnel de l’écriture ne doit pas paraître comme un frein, mais au contraire une étape nécessaire. Une fois le travail de la correction terminé, l’auteur doit encore une fois se jeter à l’eau en proposant son manuscrit à des blogueurs ou des blogueuses. Je pense que ce sont eux qui font la pluie et le beau temps dans le monde littéraire de nos jours. Leurs critiques sont parfois dures, mais à mon humble avis elles restent justes et constructives. Ce n’est pas le cas de l’éditeur qui lit plusieurs manuscrits et qui généralement n’a pas le temps de justifier son refus de publier un récit. Mais la réalité est que le marché du livre semble en crise et que très peu de nouveaux auteurs sont signés.

Pour finir, l’auto-édition me paraît la voie la plus directe pour se faire connaitre en tant qu’auteur. C’est une solution économique qui l’oblige à porter une autre casquette : celle de l’attaché commercial et marketing. Cela requière quelques connaissances en informatique pour tous ceux et celles qui souhaitent faire tout de A à Z. Sinon, la toile regorge de prestataires de service dans le domaine del’auto-édition. Cela s’avère très pratique pour la conversion des manuscrits et la mise en place de comptes pour la commercialisation des œuvres. Ensuite, la patience est de mise pour construire toute une stratégie marketing. Cela passe par les réseaux sociaux essentiellement et donc quelques heures dans la journée à s’y consacrer semblent obligatoires pour arriver à ses fins. En fin de compte, ça en vaut la chandelle, car on reste maître de son œuvre et le plaisir du succès sera amplement savouré.

LA SUITE DU LIVRE, CE QU’ON VEUT EN RETENIR :

Finalement, quelle est la chose que vous avez envie que vos lecteurs retiennent de votre livre ?

Une folie passagère qui peut être jouissive comme le film Inglorious Basterds de Quentin Tarantino

Que vous ont apporté la rédaction et la publication de ce livre ?

Du plaisir et de la sérénité. Il faut aller au bout de ses rêves sinon on ne vit pas.

Envisagez-vous d’écrire une suite à ce roman ?

J’ai annoncé que c’était une trilogie donc il y a forcément une suite. La rédaction du tome 2 est bientôt terminée…

Et sinon, quels sont vos prochains projets ?

J’ai un manuscrit que je dois absolument finir. J’imagine que chaque auteur possède dans un tiroir ou sur le disque dur de son ordinateur, un récit qui lui pose des problèmes. C’est effectivement mon cas donc je vais me replonger dedans pour comprendre ce qui m’empêche de le terminer. Sinon, en attendant, je vais faire du trekking sur le Kilimandjaro. 

WIBIBOOK :

Qu’est-ce que les services de Wibibook.com ont changé dans votre processus de vente de votre livre ?

Je pense que ma stratégie de vente était déjà mise en place, mais qu’il me fallait trouver un professionnel pour la finaliser et y apporter une réalité de marché qui m’échappait. 

Pensez-vous refaire appel aux services de Wibibook.com ?

Certainement, je pense que la collaboration a été productive. J’attends de voir comme va se dérouler la promotion de mon livre.